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DOSSIER. APRÈS COVID : QUE FAIT L’AFRIQUE DU NORD

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Le Tunisien Hakim Benhamouda, ancien ministre de l’économie et des finances , l’Algérien Saïd Doumane, économiste, ancien vice-recteur de l’université de Tizi-Ouzou et le Marocain Lahcen Oualj, président de la commission permanente d’analyse et de conjoncture économique et sociale du CESE* livrent à ADNMed leurs expertises. La guerre de l’anticipation est mal engagée. Face à une pandémie qui bouleverse déjà la planète, notre région part en rangs dispersés.
* (Conseil économique et social et environnemental)

Première partie. TUNISIE. Hakim Benhammouda* : « La situation épidémiologique en
Tunisie montre l’échec et la faillite des politiques publiques. » * Universitaire, ancien ministre de l’économie et des finances.

Deuxième partie. ALGÉRIE. Saïd Doumane* : «  Les ressources naturelles, l’arbre qui cache la forêt.»
* Économiste, ancien vice-recteur de l’Université de Tizi-Ouzou. 

Troisième partie. MAROC : Lahcen Oulhaj*,: « Le coup de fouet donné à la digitalisation
de l’économie et des sociétés sera une transformation irréversible. »
*Economiste, Président de la commission permanente d’analyse et de conjoncture
économique et sociale du Conseil Economique et Social et Environnemental.

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Marché pétrolier : faux consensus de l’OPEP+ à Vienne ce dimanche

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Les divergences n’ont pas éclaté au grand jour entre les membres de l’OPEP + qui tenaient ce dimanche à Vienne leur réunion semestrielle mais elles ont lourdement pesé sur les discussions. Entre l’Arabie saoudite qui voulait réduire la production pour faire remonter des prix du baril en berne et la Russie qui a un besoin impérieux de maintenir son rythme d’extraction pour soutenir sa guerre en Ukraine, le compromis n’était pas simple à dégager. La laborieuse reprise économique post-covid en Chine, la forte inflation et les tensions générés par l’invasion de l’Ukraine pèsent encore sur les économies mondiales.

Finalement l’Arabie saoudite et la Russie ont convenu de réduire de 500 000 barils leur production et ceci  jusqu’à la fin de l’année 2024.

En fait, les décisions sont dictées par Riyad qui doit impérativement faire remonter les prix pour financer un budget qui a besoin d’un baril avoisinant les 80 dollars. Chacun s’emploie à traduire cet alignement par des proclamations particulières où l’on assure avoir « volontairement » baissé sa production. C’est, entre autres, le cas de l’Algérie qui déclare avoir décidé de réduire de 48 000 barils/jours sa production jusqu’à la fin de l’année.  

La prochaine rencontre est programmée pour le 26 novembre mais il est convenu de convoquer une réunion extraordinaire si les circonstances devaient l’exiger.

Pour l’instant le marché est toujours morose. Le Brent, référence du brut en Europe, s’échange actuellement à 76 dollars le baril, et son équivalent américain, le WTI, à 71 dollars. On est bien loin des pics de mars 2022 lorsque « l’opération spéciale » lancée par Vladimir Poutine contre  l’Ukraine en février 2022 avait porté le baril à 140 dollars, une conjoncture qui avait permis à l’Algérie d’exporter pour plus de 60 milliards de dollars contre 21 milliards en 2020.

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Maroc. Nouveau bug dans la conversion du dirham. La presse évoque le complot

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Maroc. Nouveau bug dans la conversion du dirham. La presse évoque le complot

Cela fait la deuxième fois en quelques mois  (voir adn-med du 21/01/2023) que le convertisseur google annonce, après la fermeture des marchés marocains, un taux de change du dirham nettement en deçà de sa valeur réelle.

Absence de réaction de la Banque centrale

En effet, ce mercredi, ce moteur de recherche, largement consulté, donnait, tard dans la soirée, un taux de change du dirham marocain en recul de près de 50% par rapport au dollar et à l’euro. On annonçait que l’euro valait plus de 15 dirhams alors qu’en réalité, il s’échangeait à environ 11 dirhams, ce qui fait une différence substantielle dans un moment de crise économique et financière qui n’a pas épargné le royaume, gros importateur d’inputs. 

Lors du premier bug survenu au mois de janvier, la Banque Centrale avait réagi rapidement pour désamorcer un début de fébrilité qui commençait à gagner certaines places financières en publiant un communiqué qui rappelait fermement que «la seule source valable pour les cours de change du dirham est le portail de Bank Al-Maghrib, ainsi que Bloomberg et Refinitiv pendant les heures d’ouverture du marché de change marocain».

Ce qui provoque une vive polémique dans la presse marocaine, c’est que cette deuxième décote du dirham est restées sans réponse de la part d’une institution dont le crédit est, jusque-là, plutôt reconnu par l’ensemble des observateurs qu’ils soient économiques ou médiatiques .

Agacements et spéculations

Ces deux incidents qui surviennent après la fermeture du marché marocain, laissant libre cours à de potentielles spéculations sur les autres sites de change, sont d’autant plus problématiques que google, qui a pris ses précautions, n’est susceptible d’aucune interpellation ou sanction. Une “clause de non-responsabilité” avertit le consultant sur les conditions d’utilisation des services qu’il offre : « les données proviennent des marchés boursiers et d’autres fournisseurs de contenu. Elles peuvent être différées, conformément aux spécifications de ces marchés ou fournisseurs. Google ne procède à aucune vérification des données et décline toute obligation en ce sens », peut-on lire auprès de la société prestataire.

Tout en s’interdisant de céder aux tentations complotistes, des médias marocains n’hésitent cependant pas à dénoncer la récurrence de ces incidents et souligner le moment de leur survenue (après la fermeture des marchés marocains) pour soulever l’éventualité de manœuvres malveillantes sans pour autant apporter des éléments de preuve pouvant attester d’une opération ciblant délibérément le Maroc.    

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Le G7 presse Tunis de conclure son accord avec le FMI

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Double sommation adressée à Tunis par les chefs du G7 réunis à Hiroshima au Japon. La Tunisie est appelée à conclure avec la FMI un accord qui traine depuis des mois et, dans la foulée, à répondre aux aspirations démocratiques du peuple tunisien. Et cela au moment où Kais Saïed embastille ses opposants dans des conditions judiciaires souvent frappées d’illégalité et qu’il déclare, au grand désespoir de sa cheffe du gouvernement Najla Bouden, que les conditionnalités du FMI ne seront pas acceptées.

Les termes du communiqué du G7 rend public le 20 mai sont pourtant d’une clarté qui ne laisse pas de place à des ambiguïtés.  « Nous réaffirmons notre soutien au maintien de la stabilité et de la prospérité dans les autres régions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord (…) Nous encourageons le gouvernement tunisien à répondre aux aspirations démocratiques de sa population, à améliorer la situation économique du pays et à parvenir à un accord avec le FMI », préconise la déclaration finale du sommet.

Kaies Saied a longtemps spéculé sur des octrois avantageux venant des pays de la péninsule arabique. C’était du reste l’un des objectifs qu’espérait atteindre la délégation tunisienne à Djeddah lors du sommet arabe tenu dans cette ville ce vendredi.  Une attente déçue. Il est fini le temps où, pour peu qu’ils acceptent de diffuser la potion salafiste ou la doxa des Frères musulmans, l’Arabie Saoudite et les pétromonarchies du Golfe prêtaient sans compter « aux pays frères. »

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Algérie. L’usine de trituration des graines oléagineuses de Bejaia lancée le 26 mai

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Algérie. L’usine de trituration des graines oléagineuses de Bejaia lancée le 26 mai

Alors que le fondateur du groupe agroalimentaire Cevital, M.Issad Rabrab, a été placé sous contrôle judiciaire jeudi dernier ( voir adn-med.com du 19/05/2023), l’usine de trituration des graines oléagineuses appartenant au même conglomérat et qui a été bloquée du temps du régime de Bouteflika, devrait entamer sa production le 26 du moins en cours.

En effet et selon nos confrères du quotidien francophone El-Watan, c’est en présence du premier ministre et du ministre de l’industrie et la promotion pharmaceutique que cette usine sera inaugurée jeudi prochain.

D’après la même source, l’usine va triturer quotidiennement 11.000 tonnes de graines de soja, 6.000 tonnes de tournesol et 5.000 tonnes de colza pour produire de l’huile de table et de la farine pour aliments de bétail.

Le wali de Béjaïa, M. Kamel Eddine Kerbouche a assuré ce samedi à l’occasion d’une visite d’inspection sur le site que la cadence des travaux présage de la réception imminente du projet : « Les obstacles rencontrés à son lacement ont été levés. Les autorisations fournies pour raccorder le site aux réseaux d’eau et d’électricité ont encouragé les gestionnaires du projet à aller de l’avant » a-t-il déclaré. Le même responsable a estimé que cette unité va « contribuer à permettre à l’Algérie de stopper l’importation de la matière première oléagineuse » et au secteur agricole, de « se prendre en main et se développer dans ces créneaux ». Il a souligné, à cette occasion, que le colza « fait l’objet déjà d’un intérêt gouvernemental particulier ».

Cette mise en service met un terme à un blocage volontaire et assumé de la part de l’ancien régime qui aura duré plus de quatre ans sans qu’une explication n’ait jamais été donnée à une obstruction qui a privé l’Algérie d’un levier important à la promotion de sa souveraineté agro-alimentaire. 

R.B

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Algérie. Permis minier délivré pour l’exploitation de la mine de zinc et de plomb d’Amizour ( Bejaïa)

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Algérie : Permis minier délivré pour l’exploitation de la mine de zinc et de plomb d’Amizour ( Bejaïa)

Les choses s’accélèrent pour le projet de l’exploitation de la mine de zinc et de plomb d’Amizour, dans la wilaya de Bejaïa ( 200 kilomètres à l’Est d’Alger). En effet, l’opérateur australien, Terramin, vient de faire savoir qu’il a obtenu son permis minier. Cette société, a fait savoir sur son site internetÒÒ que l’Agence nationale des activités minière ( Anam), lui a octroyé son permis de miner ce vendredi 19 mai. « La délivrance du permis minier signifie que Tala Hamza satisfait à toutes les exigences réglementaires, financières et environnementales de la législation algérienne et peut désormais continuer son développement », indique le communiqué de Terramin.

Une précipitation qui nourrit les inquiétudes

 Plus tôt dans la semaine, plus précisément mercredi dernier, le ministère de l’Energie et des Mines Mohamed Arkab, avait annoncé que « toutes les démarches administratives liées au projet ont été achevées, et des travaux sont en cours pour compléter le reste des exigences de ce projet liées au transport, à l’eau, à l’avitaillement, à la préparation du poste d’amarrage au port de Béjaïa, etc. »

En conséquence, ajoute la même source « le secteur de l’énergie et des mines a réuni toutes les conditions nécessaires au lancement effectif du projet (exploitation de la mine et construction de l’usine) au mois de juillet prochain, à condition qu’il démarre avec une production effective au cours du mois de décembre 2025 ».

Assurances peu audibles par les populations

Pour rappel,ce projet est sur une assiette d’une superficie estimée à 234 hectares, en réserve exploitable estimée à 34 millions de tonnes. Monsieur Arkab, avait également réaffirmé que « le démarrage de l’exploitation minière se fera conformément à l’étude de faisabilité du projet, qui est approuvée conformément aux règles stipulées dans les exigences liées à la protection de l’environnement, qui sont compatibles avec les exigences environnementales et la spécificité de la mine, sans négliger l’impact positif sur l’exploitation de ce projet structuré et stratégique pour le pays et le développement économique de la région en particulier, en plus d’ouvrir de nombreuses opportunités d’emploi pour les titulaires de diplômés universitaires et diplômés des centres de formation professionnelle et des jeunes de la région en créant environ 780 emplois directs et 4000 emplois indirects. »

L’insistance sur les retombées sociales et économiques bénéfiques sur la région vise manifestement à rassurer les populations locales qui ont de tout temps exprimer leur réserve sur l’éventuel impact de cette exploitation, essentiellement sur  les nappes phréatiques de la rivière Soummam qui fut de temps l’artère vitale de cette vallée.

Le ministre met également en avant «  les formations dans ce domaine et en les intégrant dans le projet plus tard, avec une priorité donnée aux jeunes de la région, des rencontres et de préparation de séminaires seront également tenus par les cadres du secteur minier et par la société mixte algéro-australienne (Western Mediterranean Zinc WMZ) en charge de la mise en œuvre et de l’exploitation du projet, avec toutes les personnes intéressées, notamment les représentants de la société civile, professeurs d’université, chercheurs et économistes », conclut le communiqué.

Paradoxalement, les répétitions des autorités sur les garanties environnementales du projet ne calment pas l’inquiétude des citoyens. « Sans le climat général de répression qui prévaut dans le pays, ce chantier n’aurait jamais vu le jour, en tout cas pas dans ces conditions. On n’associe pas les riverains et plus généralement la société civile après mais avant le début des travaux. » s’indigne un des animateurs du mouvement qui avait longtemps contesté l’exploitation de cde gisement.   

R.B

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Manque de devise en Tunisie : le syndicat des imams préconise l’annulation du hadj

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Manque de devise en Tunisie : le syndicat des imams préconise l’annulation du hadj

Le syndicat des imams a demandé au président de la République ce mercredi 17 mai 2023 de prononcer l’annulation du grand pèlerinage à la Mecque que s’apprêtent à effectuer les pèlerins cette année. Raison invoquée : le manque de devises étrangères.  

Le secrétaire général du syndicat des imams, Fadhel Achour qui intervenait sur les ondes de Diwan Fm a cependant tenu à expliquer que cette démarche n’était pas consécutive à la décision du ministère des affaires religieuses qui a fixé le cout du pèlerinage à de 19400 dinars tunisiens mais au manque de devises étrangères. « Notre société et notre économie souffrent de la rareté des devises étrangères (…) Les pèlerins devraient se montrer solidaires avec l’État », ajoutant que cet acte ne participe pas d’un moment de festivité mais d’un geste qui doit être accompli selon les conjonctures et l’environnement dans lesquels vivent les communautés :  « Ce n’est pas une saison touristique. Il s’agit d’un rite. L’argent doit donc être affecté à ceux qui en ont besoin ».

Fadhel Achour a saisi cette occasion pour relancer explicitement le débat sur la répartition des bénéfices générés par le Haj en arguant que le pèlerinage pouvait être une opportunité de voir des pays musulmans manifester leur solidarité les uns avec les autres avant d’inviter l’Arabie Saoudite à envisager une redistribution des profits tirés du pèlerinage au profit de pays dont les ressources sont les plus modestes. 

Pour rappel, le Hadj a rapporté à l’Arabie Saoudite en 2022 plus de onze milliards de dollars.  

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Le Maroc présente sa première marque automobile

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Le Maroc présente sa première marque automobile

C’est au Palais Royal de Rabat qu’a eu lieu ce lundi la présentation de la voiture du premier constructeur marocain. C’est le prototype d’un véhicule à hydrogène développé par un Marocain.

Le véhicule présenté au Roi est un produit de la société Néo-Motors  qui a installé une usine dans la localité d’Ain Aouda située dans la zone de Rabat-Salé. Le prototype a reçu l’homologation de l’Agence nationale de la Sécurité routière au début de l’année 2023.  

Selon les indications fournies par le producteur, le moteur sera alimenté en hydrogène avec un réservoir qui permet d’assurer une autonomie donnée comme appréciable mais non précisée. Les mêmes sources assurent que la recharge peut se faire en quelques minutes. Quant à la carrosserie , elle a été réalisée avec l’assistance du célèbre designer italien Pinifarina. 

La production est destinée autant au marché intérieur qu’à l’exportation. Les promoteurs tablent sur une capacité annuelle de 27.000 voitures avec un taux d’intégration de 65%. L’entreprise prévoit l’ouverture de son usine pour juin 2023 et la commercialisation devrait suivre dans la foulée. 

Ce projet a mobilisé un capital initial de 156 millions de dirhams ( 14,1 millions d’euros) et devrait parvenir à créer 580 emplois. Pour rappel, le site de production de voitures de marque Dacia  de Tanger est déjà un exportateur important de voitures vers l’Europe.    

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Le GPL algérien s’exporte en Chine

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Le GPL algérien s’exporte en Chine

Outre le pétrole et le gaz, l’Algérie exporte désormais son gaz propane liquéfié (GPL) en Chine. C’est suite à un contrat, dont le montant n’a pas été divulgué que la société publique des hydrocarbures, Sonatrach, vient d’annoncer la signature d’un accord avec la société chinoise Wanhua Chemical. « Le contrat en question porte sur un approvisionnement régulier du marché asiatique en GPL algérien, marquant ainsi un tournant significatif pour les exportations algériennes de GPL, permettant également, l’introduction de la référence algérienne de prix des GPL sur le plus grand marché régional au monde », peut-on lire dans un communiqué rendu public par Sonatrach ce mardi. 

Ledit communiqué met en exergue « la volonté » des deux pays à renforcer leur coopération dans le domaine des hydrocarbures et la pétrochimie. « A travers cet accord, les deux compagnies confirment ainsi leur volonté d’établir une relation commerciale durable et fructueuse dans le domaine des GPL en particulier et de la pétrochimie en général », est-il en outre mentionné. 

Selon un rapport de l’Organisation arabe du pétrole, les marchés européens ont été jusque-là destinataires de toutes les exportations de gaz liquéfié de l’Algérie. Cette dernière, a pu conquérir le marché asiatique, car elle a pratiquement doublé sa production, passant en 2021 de 10.2 millions de tonnes, à 18.7 millions de tonnes en fin 2022. En outre, l’Algérie est devenue premier exportateur de GNL ( Gaz naturel liquifié), en Afrique, détrônant le Nigeria.

Une analyse des données de flux de Refinitiv Eikon, l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de données en temps réel, a montré que les exportations de GNL du Nigeria ont diminué en janvier dernier, rapportent plusieurs médias.

R.B

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Auchan s’implante en Algérie

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Après l’enseigne française de grande distribution, Carrefour, c’est au tour d’Auchan de s’implanter en Algérie. En effet et selon un communiqué rendu public, lundi, la franchise détenue par la famille Mulliez, signale : «  Après le Sénégal et la Côte d’Ivoire, Auchan Retail, poursuit son développement sur le continent africain. L’enseigne annonce, ce jour, la mise en œuvre d’un partenariat global avec le Groupe Great Way et la signature d’un accord en Algérie où le Groupe Great Way est un acteur majeur de la distribution. Un premier magasin ouvrira à Alger au 4ème trimestre 2023 », précise le document. 

Selon ce groupe déjà implanté dans 13 pays dans le monde, ses investissements en Algérie, iront crescendo, puisqu’il indique qu’un « développement ultérieur à travers le pays est d’ores et déjà envisagé ». Ce partenariat sera élargi également à « la création de filières agricoles et la production agroalimentaire locale », lit-on dans le communiqué. 

Dans ce sens, les deux parties se fixent un objectif commun à atteindre et des ambitions dans le développement du secteur de l’agriculture à travers la création de « filières agricoles locales et responsables, gages d’une alimentation saine et créatrices d’emplois et de valeur pour le pays », lit-on dans le communiqué. 

L’enseigne ne donne pas l’emplacement de sa future grande surface. Il est cependant fort probable qu’elle soit implantée à la sortie est d’Alger, en lieu et place d’Ardis, propriété du groupe Arcofina, qui faut-il le rappeler, a plié bagage en automne dernier, après des difficultés financières.

L’implantation de l’enseigne française est, pour l’instant, l’undes  premiers signes de la concrétisation d’une coopération algéro-française toujours fluctuante. 

R.B

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Algérie. Le gisement de zinc et plomb d’Amizour ( Bejaïa) sera exploité

Des années de tergiversations gouvernementales

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Algérie. Le gisement de zinc et plomb d’Amizour ( Bejaïa) sera exploité

Le gouvernement algérien vient de donner son feu vert pour l’exploitation du gisement de zinc et plomb d’Amizour  (  wilaya de Bejaia, 200 kilomètres à l’Est de la capitale). En effet, le Conseil du gouvernement qui s’est réuni ce mercredi soir a émis un avis favorable concernant les enquêtes diligentées pour les études de faisabilité. « les études de faisabilité relatives à ce projet ont montré qu’il s’agit d’un projet économiquement rentable, avec des retombées certaines pour la région et pour le pays », indique le communiqué du gouvernement. De ce fait, la commission chargée de l’évaluation de ce méga projet, a  émis son approbation quant à l’accélération de la mise en œuvre pour l’exploitation de cette mine. « le gouvernement a examiné et validé la feuille de route pour la réalisation de ce projet dans les meilleures conditions et délais », est-il en outre souligné. 

L’impact écologique inquiète toujours 

Le projet en question, dont l’exploitation a été confiée en février dernier, à la joint-venture algérois-australienne (Western Mediteranean Zinc (WMZ), s’étale sur 70 km2, englobant les communes de Tala-Hamza et d’Amizour, notamment pour l’identification des terres à exproprier et leurs indemnisations. En avril 2021, l’étude a été validée par les ministères de l’Intérieur, des Collectivités  locales et de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement et des Energies renouvelables. Au-delà de l’aspect économique de ce projet, c’est son impact sur l’écologie et la biosphère locale qui avait provoqué l’ire des riverains. Ces derniers, avaient tout fait pour imposer un « moratoire » sur son exploitation, jusqu’à ce que des études « sérieuses », attestent de la « non nocivité » de ce projet. En avril 2022, les riverains de ces deux localités,  lesquelles avaient protesté contre son exploitation.  «Il est urgent d’instaurer immédiatement un moratoire à ce projet, manifestement porteur de gros risques, afin d’épargner à Oued Amizour et à la région une éventuelle tragédie», avait suggéré le Dr Abderrezak Bouchama, chercheur, dans une contribution publiée dans le quotidien algérien El-Watan. Dans sa missive, M. Bouchama, avait estimé, tout comme les villageois, qu’« il est objectivement nécessaire de donner une information réelle, complète et transparente sur tous les aspects de ce projet et de demander l’avis des habitants, avant de poursuivre ce qui pourrait devenir une catastrophe humaine et environnementale nationale sans précédent». 

Un potentiel de 34 millions de tonnes 

Après moult tergiversations quant à la délivrance des garanties sur l’impact écologique et économique sur la région, la direction de la WMZ, avait tenu à rassurer tout un chacun sur la concrétisation et la mise en œuvre du projet. « A tout point de vue, il sera un projet minier modèle », avait assuré la directrice, Mériem Touati. Il y a lieu de noter que ce projet structurant revêt un caractère stratégique pour l’Algérie de par son potentiel minier exploitable estimé à 34 millions de tonnes pour une production annuelle de 170.000 tonnes de concentré de zinc, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Energie et des Mines en mars 2023. Ces chiffres confirment, selon le ministère, l’importance du projet qui va permettre de réduire la facture d’importation pour la satisfaction du besoin national et l’augmentation des recettes en devises grâce à l’exportation de l’excédent de la production. Il reste à connaitre les réactions des populations locales de temps opposées au lancement de chantier dont les territoires d’exploitation dominent la fameuse c-vallée du fleuve Soummam,la seule artère hydrolysée qui traverse toute la partie occidentale de la wilaya.

R.B

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