

Société
Aïssa KADRI* : « L’INSTRUMENTALISATION DES MEMOIRES ET L’AMNÉSIE PROGRAMMÉE (…) LOURDES DE FRACTURES IRRÉMÉDIABLES ».
Le sociologue Aïssa Kadri qui a refusé de participer au colloque organisé en janvier dernier à Paris sur la colonisation et la guerre d’Algérie répond aux questions d’adn-med sans tabou ni surenchère. Pour lui, la partie française cherche plus à se dédouaner des violences coloniales qu’elle ne vise à imposer aux Algériens sa propre vision des choses. Du côté algérien, l’écriture de l’histoire nationale « a un prérequis fondamental : la nécessité d’une rupture politique ». Entretien.
Un colloque sur « les oppositions intellectuelles à la guerre d’Algérie et la colonisation » a été organisé du 20 au 22 janvier en collaboration de la bibliothèque nationale de France et de l’Institut du Monde arabe. Vous venez de rendre publiques les raisons qui vous ont conduit à vous retirer de cette rencontre. Vos explications ont été abondamment commentées sur la toile. Vous attendiez-vous à autant de réactions ?
Autant, je ne sais pas, mais je pensais néanmoins que ça interrogerait certaines personnalités, surtout du côté des organisateurs et des participants. J’ai eu, avant ma décision de refus de participation, un échange avec les organisateurs qui n’ont pas répondu à mes objections, ni voulu expliciter plus au fond, dans le moment, les objectifs réels du colloque. Ce qu’ils ont fait paradoxalement après le colloque, à travers divers interviews à des médias officiels où ils ont revendiqué le caractère politique du colloque organisé, selon eux, en lien avec l’Élysée. Quant aux participants, si certains ont fait part de leur malaise, ils ont pour la plupart tenu à y participer pour affirmer leur point de vue, ne pas accepter la logique de la chaise vide ; et pour au moins deux d’entre eux faire état de leurs interrogations, voire de leur malaise, quant à la présence dans les contributions, d’intellectuels et d’acteurs connus pour leur adhésion à l’entreprise coloniale et à la répression. Je n’ai pas mesuré l’effet de ce débat dans les réseaux sociaux ; cependant je pense, et vous avez raison, qu’il a été largement relayé par ces derniers et les prises de position largement commentées, témoignant d’une grande sensibilité aux questions mémorielles ainsi que de la profondeur des blessures et fractures nées de la domination coloniale. Le revivalisme « nostalgérieque » s’est débridé ces derniers temps dans un contexte délétère, où d’une certaine façon, la guerre d’Algérie « se rejoue » au sein de l’opinion française ; où en tous les cas, elle est au-devant de la scène du débat politico-médiatique. On observe « un retour du refoulé » qui manifeste publiquement sa haine des autres. Il y a bien un « traumatisme » algérien de la France et celui-ci, en dépit du temps passé, touche toutes les catégories sociales et traverse les générations. En homologie par rapport à la situation coloniale, on retrouve aujourd’hui, convoquées dans le débat public, toutes les injonctions d’assignation des générations postcoloniales, sur la base des mêmes stéréotypes (islam, atavismes, violence) qui ont structuré les rapports sociaux coloniaux. Plus largement, la colonisation est d’une certaine façon réhabilitée dans les logiques qu’elle aurait mises en œuvre – à l’exemple de l’assimilation – dont certains politiques regrettent qu’elle n’ait pas été menée à son terme du fait de la résistance, surtout culturelle, des dominés. Il n’est donc pas surprenant de voir revenir au-devant de la scène des discours mais aussi des auteurs coloniaux qui, tout en célébrant la colonisation, ont pensé à « l’humaniser » quelque peu !
Comment, en tant que spécialiste, expliquez-vous cet acharnement de la part d’universitaires français à vouloir absolument « lisser » la guerre d’Algérie pour la rendre digeste, supportable ou, peut-être, acceptable ?
Les universitaires sont situés et, au-delà de l’exercice de leurs disciplines et métiers, ils sont également engagés à la fois comme parties prenantes des débats sociétaux voire pour certains comme militants politiques. Il ne suffit pas de se déclarer historien, ou d’être classé comme historien dans les institutions académiques pour participer, sinon d’une impartialité, du moins d’une certaine objectivité, dans le traitement des faits historiques. « C’est le point de vue qui crée l’objet », c’est le point de vue qui permet de voir ou de ne pas voir, de se poser les bonnes ou les mauvaises questions. C’est bien le lieu d’où on parle et observe, ainsi que la perspective du questionnement, qui permettent de mettre à jour les déterminants des actions, du fonctionnement des institutions et des logiques sociales qui ont été en œuvre ; et d’en mesurer les effets positifs ou pervers dans la compréhension du présent. Et le point de vue de nombre d’historiens sur cette histoire est obvié. Le champ intellectuel français a connu bien avant la fameuse loi de 2005 sur la colonisation positive (retoquée en partie) de nombreux travaux et ouvrages d’historiens, « reconnus » par leurs pairs, défendant le point de vue, que la colonisation participait d’un processus de civilisation, celui de faire advenir à la modernité des indigènes voués à des traditions barbares ! C’est le cas notamment des travaux de Jacques Marseille et de Daniel Lefeuvre auxquels se rattache lui-même, l’historien Guy Pervillé, qui a développé dans sa communication au colloque politique BNF, une approche comparatiste sur Soustelle et Aron. Lefeuvre, dont Pervillé ne cessait de célébrer les travaux et de lui rendre hommage, a intitulé son ouvrage « Chère Algérie » (sic), affirmant que l’Algérie aurait plus coûté à la France, qu’elle ne lui aurait rapporté de bénéfices (sic) ; et que la colonisation, argument classique des défenseurs de celle-ci, a beaucoup fait en Algérie pour les indigènes en matière d’infrastructures, d’éducation et de logements ! Il y a effectivement, et pas seulement dans le moment, une tendance à lisser comme vous le dites, ce qui a été une répression tous azimuts et une entreprise d’exploitation et de dénis de droits les plus élémentaires ; ou du moins à en justifier les usages et surtout, à l’analyser dans l’équidistance de ce qui aurait été pour certains des « ennemis complémentaires » ! Si l’on excepte les travaux de jeunes historiens de jeunes femmes notamment, comme par exemple Raphaëlle Branche (sur la Torture) ou Sylvie Thénaut (sur la justice) et d’autres encore que je ne peux tous citer, nombre de travaux effectivement, ont tendance à vouloir tenir dans l’équidistance de leurs radicalisations, les protagonistes de la confrontation coloniale.
Qu’est ce qui, selon vous, poserait le plus problème dans cette approche ? Le fait de perpétuer une vision factice et anesthésiante d’une réalité historique sombre dans la mémoire française au risque de légitimer l’indicible ou bien la volonté d’imposer aux Algériens, peu outillés pour lire et retrouver leur passé, une vision de leur histoire écrite ailleurs et par d’autres ?
La question ici, c’est que ce ne sont pas les historiens rigoureux, ceux qui ont pointé les dérives et les crimes du système oppressif, qui sont mis au-devant de la scène du débat historique. Ceux qui développent cette vision « factice », en tous les cas orientée et travestie, de l’histoire de la colonisation et de la guerre d’indépendance sont (à côté de certains historiens « révisionnistes » qui n’ont cessé de vouloir justifier les effets revendiqués comme positifs d’une domination d’une violence inouïe, totale, et qui reprennent du poil de la bête, dans un contexte délétère favorable) principalement les politiques, toujours relayés par des médias mainstream contrôlés, qui flattent les instincts d’une grande partie de la population française qui a fait de la libération de l’Algérie son abcès de fixation ; renvoyant du même coup tous les problèmes de la société française aux conséquences (l’immigration) de l’émancipation des peuples qui étaient sous domination française. On va jusqu’à nier l’Algérie et en faire une création de la colonisation française. Ce procès continuel, construit comme la menace principale, à travers une rhétorique qui falsifie les faits et les chiffres, permet d’éluder l’essentiel, la cause causante, la violence coloniale, et de mettre sur un pied d’égalité le dominant et le dominé, l’exploiteur et l’exploité. Il occulte en connaissance de cause le caractère fondamentalement inégalitaire des conditions de la confrontation, où ce sont les dominés, ceux qui ont vécu le racisme colonial, le déni des droits élémentaires, qui sont toujours interpellés pour justifier leurs réactions de légitime défense. Le renvoi dos à dos des protagonistes de la confrontation permet à bon compte d’occulter le fondement historique de la violence coloniale, où pour paraphraser Frantz Fanon, « le colonialisme (a été) la violence même à l’état de nature ». Renvoyer au questionnement sur la nature de la contre-violence des dominés (dont certaines dérives condamnables, il est vrai, ont structuré durablement des comportements dans l’Algérie indépendante même) dans une guerre asymétrique qui leur a été imposée, permet en effet « d’euphémiser », de « lisser », les pages sombres d’une guerre qui a vu plus du tiers de la population algérienne, ghettoïsée, enfermée, dans des camps dits de regroupements, centres et prisons dédiés à une répression féroce. Il y a bien une tentation de légitimer l’indicible d’autant que ce qu’on appelle la gauche et les forces de progrès sont en reflux ; la tradition des lumières et des droits de l’homme nés de la révolution française demeurent cependant et heureusement, des ressorts importants du « containment » de ces dérives.
S’il y a bien une volonté de peser sur une interprétation orientée de l’histoire qui partage en quelque sorte les torts ou du moins relativise la responsabilité de la puissance colonisatrice, il ne me semble pas, même si les moyens modernes de diffusion amplifient le point de vue français de l’autre côté de la méditerranée, qu’il y a volonté d’imposer aux Algériens cette lecture de l’histoire. Il y a bien une volonté de se dédouaner par travestissement de l’histoire en renvoyant sur l’autre camp une large part de responsabilité dans la violence ; grossier alibi de ceux qui n’ont rien voulu céder et ne veulent rien céder, qui permet d’occulter à bon compte les fondements historiques de la violence coloniale.
Les jeunes Algériens ont été de toutes façons dépossédés de leur histoire millénaire et plurielle. Socialisés et formatés par une éducation moniste exclusiviste et lissée de l’histoire, ils ne se l’ont réappropriée dans ses contradictions et sa diversité d’engagements, que dans le dernier mouvement social, le Hirak, né du refus du pouvoir autoritaire d’un autre temps. Il reste effectivement que cette réappropriation ne doit pas être fondée également sur d’autres formes d’instrumentation. Elle appelle donc à une réécriture de l’histoire qui prenne en compte toutes les dimensions de cette histoire, les questions taboues, les points noirs, comme les engagements de tous les groupes sociaux et catégories sociales (femmes, européens d’Algérie et de la métropole, juifs, étrangers) qui ont permis la libération du joug colonial. Cette réécriture ne me semble possible que s’il y a un nouveau consensus politique, fondé sur une transformation au fond du politique. On peut se demander à cet égard, s’il n’y a pas dans les altercations et ségrégations réciproques que développent les États en présence à propos de l’histoire, plutôt la volonté d’entretenir la pérennisation d’un statu quo favorable à la consolidation des pouvoirs des gouvernants de l’heure, qu’une réelle tentative de sortie d’une guerre mémorielle qui s’incruste ?
Le sociologue que vous êtes sait que le matériau qui permettrait aux chercheurs algériens de construire une mémoire crédible et structurante est aujourd’hui dans un coffre-fort. D’aucuns invitent les universitaires algériens ou binationaux exerçant dans la diaspora à mutualiser leurs compétences dans un cadre qui reste à définir pour offrir une lecture fiable et apaisée de cette séquence de notre histoire. Un mot sur cette perspective.
Oui en effet, un matériau essentiel au travail d’historien, essentiellement les archives, sont contrôlées et leur accès limité pour ne pas dire quasiment fermé aux historiens et aux citoyens. Cet enfermement de ce qui pourrait constituer – avec les témoignages, les autobiographies des acteurs de la lutte, les documents et supports d’information de toutes sortes, administratifs, iconographiques, audio-visuels -, des dimensions importantes de la connaissance historique des faits, n’est pas sans conséquences sur l’évolution de la société, qui par l’instrumentalisation des mémoires et l’amnésie programmée de certaines d’entre-elles est lourde de fractures irrémédiables. On ne peut indéfiniment mettre le couvercle sur une histoire qui n’a pas été univoque, ni mettre systématiquement sous le tapis ce qui fâche, sinon à se retrouver toutes les décennies en guerre interne pour la définition de soi**. Vous avez raison, le travail que la société doit faire sur elle-même, doit être accompagné et porté par des travaux d’histoire, plus largement de sciences sociales où les diasporas intellectuelles du fait de la distance qu’ils ont prise avec les enfermements de l’état autoritaire, de leur émancipation sociale et politique, peuvent agir comme aiguillon dans le processus de démocratisation, qui est la condition nécessaire à la réconciliation des Algériens avec eux-mêmes et avec leur histoire millénaire. L’apport des diasporas n’est cependant pas suffisant, pour une rupture avec une prise en otage de l’histoire et de la mémoire ; dans l’interrelation avec les luttes sur place, les intelligentsias et les acteurs de la société civile, mais également dans l’ouverture à la participation d’historiens étrangers (qui sortiront du tête-à-tête franco-algérien), peut émerger une connaissance restituant les différentes dimensions et faces d’une révolution qui a marqué le vingtième siècle. Cependant le prérequis fondamental demeure la nécessité d’une rupture politique, condition primordiale, de réformes des institutions, dont prioritairement ici pour la question de l’écriture de l’histoire, celle d’éducation, de formation et de recherches et plus largement culturelles.
* Aïssa Kadri est professeur émérite de sociologie et directeur de l’Institut Maghreb Europe à l’Université de Paris 8. Ses recherches portent sur les systèmes éducatifs, les migrations au Maghreb et la question des intellectuels et des droits de l’homme. Il coordonne actuellement « Arab Spring », un programme européen d’excellence au sein d’un consortium comprenant 7 universités qui traitent des mouvements sociaux dans le monde arabe.
** A une question se rapportant au procès intenté par la famille Ben Tobbal à l’historien Daho Djerbal pour avoir signé de son nom les mémoires de l’ancien dirigeant du FLN, Aïssa Kadri a préféré attendre que la justice dise son mot pour qu’ensuite l’université engage un débat en toute transparence sur ce genre de question ; position que comprend et respecte adn-med.
Société
Maroc. Généralisation de l’enseignement de la langue amazigh pour 2030

C’est le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa qui l’a annoncé ce jeudi à Rabat lors d’un point de presse tenu à l’issue du conseil du gouvernement : la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe dans le primaire est un objectif atteignable pour l’horizon 2030 et concernera alors 4 millions d’élèves.
Une volonté politique assumée
Aujourd’hui, la langue amazighe est enseignée dans 1.660 écoles, ce qui bénéficie à un total de 330.000 élèves.
L’une des contraintes sur laquelle travaille le ministère de l’éducation est l’augmentation des enseignants qualifiés dès la prochaine rentrée scolaire pour pourvoir de façon satisfaisante à l’extension du réseau des établissements où est enseigné l’amazighe. Le ministre a fait savoir qu’en plus du nombre d’enseignants bilingues qui passe de 1500 à 2000 chaque année, celui des enseignants spécialisés suivra aussi une courbe annuelle allant de 200 à 400.
Ces objectifs chiffrés et mesurables, souligne M. Benmoussa, permettront l’élargissement progressif de l’enseignement de la langue amazighe en vue de parvenir à sa généralisation à tous les établissements du primaire lors de la rentrée 2029-2030.
L’Algérie amorce, le Maroc concrétise
Pour ce militant de l’association culturelle berbère de Nantes, cet engagement des pouvoirs publics marocains illustre « une volonté politique de construire la nation autour des référents symboliques, culturels et même sociétaux qui ont longtemps été refoulés et même souvent combattus par les courants nationalistes nord-africains, largement dominés par le panarabisme au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle. » Il ajoute que, pour l’instant, « c’est le pouvoir algérien qui semble le plus réfractaire à cet élan. »
On observe qu’en Algérie, les militants de la cause amazighe ne manquent pas de comparer sur la toile l’évolution de l’essor de l’enseignement de la langue amazighe chez leurs voisins de l’ouest avec le recul constaté chez eux depuis maintenant plusieurs années. Un recul qui s’accompagne d’une forme de surveillance administrative et policière qui impacte l’ensemble du champ amazighe dans un pays qui était naguère aux avant-postes de la production culturelle dans ce domaine. Pour rappel, la langue amazighe est constitutionnellement consacrée langue nationale et officielle depuis 2016 en Algérie et depuis 2019 au Maroc. Yennayer, le nouvel an amazighe est chômé et payé depuis 2018 en Algérie et depuis 2023 au Maroc.
Société
Festival de Cannes. Palme d’or pour « Anatomie d’une chute »

Sur les 21 films en lice, la palme d’or de la 76éme édition du festival de Cannes qui s’est clôturée ce samedi dans une ambiance plutôt morne est revenue à la française Justine Trieste pour Anatomie d’une chute qui devient ainsi la troisième femme à obtenir cette reconnaissance. La lauréate militante a saisi l’occasion de sa consécration pour s’attaquer vigoureusement au gouvernement pour sa gestion des retraites et « la marchandisation de la culture » qui menace l’exception culturelle « sans laquelle je ne serai pas ici », a-t-elle dénoncé. Cette année a vu la présence de sept réalisatrices en compétition officielle. Un record.
C’est le japonais Kōji Yakusho qui a reçu le prix d’interprétation masculine pour son rôle dans Perfect Days , où l’acteur incarne un employé rigoureux et introverti.
Le prix de l’interprétation féminine a été remis à la turque Merve Dizdar pour son rôle dans Les Herbes sèches , de Nuri Bilge Ceylan. L’actrice a dédié sa distinction aux «aux femmes qui luttent», soulignant «savoir très bien ce qu’est d’être une femme de cette région du monde».
Cette édition a enregistré une timide apparition de l’Afrique du nord. Le prix du meilleur documentaire a été décerné par la Société civile des auteurs multimédia (Scam) qui a récompensé ex aequo les Filles d’Olfa, de Kaouther Ben Hania (Tunisie) et La mère de tous les mensonges, de Asmae El Moudir (Maroc). Deux films familiaux où la condition de la femme, appréhendée sous des regards différents, reste la toile de fond.
Société
Maroc. Généralisation de l’anglais dans les collèges à la rentrée prochaine

La généralisation progressive de l’anglais dans les collèges sera lancée dès la rentrée prochaine. C’est ce que l’on peut lire dans la circulaire adressée par Chafik Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports et aux directeurs des établissements de l’enseignement collégial ainsi qu’aux enseignants d’anglais.
Approche progressive
Ce programme qui a vocation à être appliqué de façon progressive doit permettre d’atteindre pour la rentrée 2023-2024 un taux de couverture de 10 % pour parvenir à un taux de 50 % pendant l’année scolaire 2024-2025.
À la rentrée, 2025-2026, l’anglais, en tant que langue étrangère, sera généralisé à tous les paliers du collège qui bénéficieront, selon la circulaire ministérielle, de deux heures d’enseignement de cette langue par semaine et pour chaque niveau, ce qui représente une charge de 24 heures par semaine pour l’enseignant, lequel aura à s’occuper de 12 classes. Cette projection est accompagnée d’autres décisions concernant aussi bien les matériaux pédagogiques et techniques que le suivi et l’évaluation des procédés mis en œuvre.
Eneffet, un kit pédagogique et une méthodologue de formation et de suivi des enseignants, notamment dans le domaine de la pédagogique de l’enseignement des langues, est prévu dès le début de ce chantier.
Par ailleurs, des bibliothèques seront ouvertes dans les collèges où des outils numériques seront fournis aux élèves.
Société
Intempéries en Algérie. Deux morts et plusieurs dégâts matériels enregistrés

Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le nord de l’Algérie dans la nuit de mercredi à jeudi ont viré au drame à Guelma ( extrême est du pays) et Tipaza ( 40 kilomètres à l’ouest de la capitale). En effet, à Guelma, une fillette âgée de 12 ans, a été emportée par les eaux. Son corps, a été repêché ce jeudi après-midi par les agents de la Protection civile locale. À Tipaza, plus précisément dans la commune de Khemisti, un enfant de 10 ans, a succombé à ses blessures après qu’un mur de soutènement s’est effondré sur lui. Un bilan qui vient contredire la communication du ministre l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, dont les propos répercutés par l’agence officielle aps, annonçaient ce jeudi, « qu’aucune perte humaine n’est à déplorer suite à la montée des eaux de pluie après les dernières intempéries enregistrées dans certaines wilayas du pays », indiquant simplement que certains dégâts causés par ces intempéries ont été limités.
Les populations précaires affectées
Les services de la Protection civile de la wilaya de Guelma, fortement touchée par les intempéries de la nuit dernière, ont annoncé le sauvetage de 27 migrants subsahariens qui étaient encerclés par les eaux. Il s’agit de neuf femmes, treize enfants, dont des nourrissons et cinq hommes.
Dans d’autres région du pays, notamment Constantine, Alger, et M’sila, les pluies diluviennes de la nuit dernière, ont causé d’énormes dégâts matériels. En effet, à Bousmaïl, une commune située à la sortie est de la wilaya de Tipaza ( 40 kilomètres à l’Ouest d’Alger), une dizaine de familles ayant construit illicitement leurs baraques sur lit d’un oued, ont protesté jeudi devant siège de la wilaya pour demander une prise en charge. Ces familles sinistrées, affirment que leurs maisons de fortune ont été emportées par les eaux. Selon eux, seule la Protection civile a répondu à leur appel. « C’est vers 2h du matin que nous avons été surpris par la montée des eaux. Toutes les habitations ont été inondées. Nous avons fait appel aux autorités. Nous nous sommes déplacés à la wilaya, mais personne ne s’est soucié de notre sort », affirme un septuagénaire dont le dossier de demande de logement remonte, selon lui, à 1987.
Colère latente
Toujours dans le registre des manifestations, les citoyens de la commune d’Ali Mendjli, banlieue de la ville de Constantine ( 300 kilomètres à l’est de la capitale) ont fermé durant la même journée la route reliant Constantine à Mila, à l’aide de pneus enflammés et autres blocs de pierres dans le but d’interpeller les pouvoirs publics quant à leur situation liée aux inondations. « Nos maisons ont été submergées par les eaux, on est à la rue et personne ne se soucie de nous ! C’est inadmissible », déclare un père de famille qui s’est dit à la rue depuis jeudi matin. « Nous sommes des sans domiciles fixes (SDF) à compter de ce jour ! » fulimera-t-il.
A 200 kilomètres plus au nord, certaines communes de Bejaïa, notamment Sidi Aïch, Aokas, Melbou et même quelques quartiers du chef-lieu de la wilaya ont été durement affectés par les récentes chutes de pluie qu’a connues la région. A Melbou, plusieurs endroits de la ville ont été inondés, donnant à cette municipalité des allures de piscine à ciel ouvert.
Pour ce qui est des éboulements, les services de la Protection civile, ont enregistré cet après-midi, trois affaissements de terrain au niveau de la wilaya de Bouira ( 100 km à l’est d’Alger ). Ainsi, à Saharidj, Selloum et Djebhaia, plusieurs blocs de pierres se sont effondrés sur la chaussée, sans provoquer de dégâts. L’alimentation en courant électrique a également été fortement perturbée, notamment dans les wilayas d’Alger, Tipaza et Blida, où des centaines de foyers se sont retrouvés dans le noir. Selon les services de Sonelgaz ( entreprise publique de gaz et électricité), le poste source de Boufarik ( Blida), appartenant à la filiale GRTE (Société Algérienne de Gestion du Réseau de Transport de l’électricité) desservant toute la région, a été inondé par les fortes pluies.
Ces intempéries qui mettent un terme à une longue et préoccupante période de sécheresse sont bienvenues pour l’agriculture. Elles sont cependant révélatrices de la dégradation générale des réseaux d’évacuation. Les autorités locales privées d’une part importante des ressources fiscales drainées par l’administration centrale peinent à entretenir les voieries de façon efficace ; une situation qui provoque chaque saison des inondations, y compris dans la capitale.
Société
Passeurs de migrants : deux Algériens arrêtés en Espagne

La Guardia civile a annoncé ce dimanche avoir arrêté dans la région de Murcie ( sud-est de l’Espagne ) deux Algériens âgés de 27 et 33 ans. Les deux présumés trafiquants sont soupçonnés de meurtre, de traite d’êtres humains et d’appartenance à une organisation criminelle. Codée sous le vocable « protection », l’enquête a commencé en décembre dernier à la suite du signalement de deux cadavres flottant sur l’eau par un couple naviguant sur voilier dans la région de Carthagène.
Selon le communiqué de la Guardia civile, les investigations ont conduit aux deux hommes accusés par ailleurs d’être responsables de la mort de plusieurs autres migrants qui quittaient l’Algérie essentiellement à partir des côtes oranaises après avoir déboursé entre 6 et 7000 euros.
Selon les autorités régionales espagnoles, 73% des migrants irréguliers qui arrivent sur les rivages ibériques sont des Algériens. Une tendance à l’exil qui touche essentiellement des jeunes et qui vient d’être vérifiée en Algérie même par une vidéo qui a fait le tour de la toile. On y voit des foules massées devant le site dédié à l’étude des dossiers de l’immigration de l’ambassade du Canada dans l’espoir d’obtenir un visa.
Société
Attentat de Djerba : la Tunisie parle de tourisme, la France de terrorisme

Depuis la fusillade mardi soir à proximité de la synagogue de la Ghriba, à Djerba (Est de la Tunisie), dont le bilan provisoire est de cinq morts et huit blessés, les autorités tunisiennes se veulent rassurantes. Premier et seul ministre dépêché sur place dès le lendemain matin, le ministre du Tourisme Moez Belhassine y a présidé une cellule de crise avant d’évoquer une situation touristique sous contrôle.
Plus tard dans la journée, le président tunisien Kaïs Saïed a qualifié cette attaque d' »opération criminelle », et l’affaire a été déférée devant le tribunal de première instance de Médenine où une enquête criminelle préliminaire a été ouverte. « Ils ont cherché à perturber la saison touristique, à fragiliser l’État », a-t-il affirmé lors d’une réunion du conseil de sécurité en présence des ministres de son gouvernement et de responsables des forces armées. Mais le chef de l’État ne s’est pas déplacé sur le lieu de l’attaque et a préféré ne pas modifier son agenda. Il s’est ainsi entretenu avec la ministre des Affaires étrangères belge, Hadja Lahbib, et son homologue portugais, João Gomes Cravinho, en mission d’évaluation en Tunisie pour l’Union européenne, principalement au sujet de la situation économique et du prêt du Fonds monétaire international (FMI) qui n’a toujours pas été validé.
Le ministère de l’Intérieur qui s’est limité à un communiqué le soir de l’attaque, donnant quelques informations sur le déroulé des faits, ainsi qu’un bilan provisoire, avait annulé la conférence de presse prévue mercredi soir, alors que plusieurs zones d’ombre entourent les circonstances de la fusillade. Le ministre Kamel Fekih s’est finalement exprimé jeudi après-midi sans apporter plus d’informations sur les antécédents de l’assaillant – qui est membre de la garde nationale – ni expliqué ses motivations. Il a globalement salué le travail des forces de sécurité près de la synagogue qui auraient, selon lui, évité un carnage et agi très rapidement. S’il a affirmé que l’assaillant abattu à quelques centaines de mètres de la Ghriba, avait pour intention d’accéder à ce lieu de pèlerinage et de tuer le plus grand nombre de personnes, il a cependant évoqué une opération criminelle plutôt que terroriste.
L’agent en question a d’abord abattu son collègue de la garde maritime au port d’Aghir, une localité de l’île de Djerba à une vingtaine de kilomètres de la Ghriba, qu’il a délesté de son arme automatique et de ses munitions. Il s’est ensuite dirigé vers le lieu de culte à bord d’un quad appartenant également à la garde nationale. Arrivé à proximité de la synagogue où se trouvaient plusieurs unités des forces de l’ordre chargées de la sécurité des lieux en plus de quelques pèlerins et passants, il a ouvert le feu et abattu trois agents, un citoyen juif tuniso-israélien de Djerba Aviel Haddad et son cousin franco-tunisien Benjamin Haddad. Du fait de la nationalité française de l’une des victimes, le Parquet antiterroriste français a ouvert une enquête pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste ». Plus tôt, le président français Emmanuel Macron a assuré vouloir lutter « sans relâche », « contre la haine antisémite », alors que les autorités tunisiennes refusent toujours de qualifier l’attaque.
Plusieurs organisateurs du pèlerinage de la Ghriba ont en outre critiqué la présence policière jugée insuffisante et réduite par rapport aux années précédentes, indiquant qu’il n’y avait que très peu d’agents postés près de la synagogue. Selon eux, quelques minutes avant l’attaque, des dizaines de bus étaient sortis du parking où la fusillade s’est produite, échappant, à quelques instants près, à un bilan qui aurait pu être bien plus lourd. Sans informations sur les motivations de l’assaillant, rien n’indique pour le moment s’il a agi seul ou s’il a été soutenu par une organisation. Aucun élément sur une éventuelle radicalisation religieuse n’a été présenté.
Pour rappel, le 11 avril 2002, un camion-citerne de gaz naturel bourré d’explosifs sautait à 9h35 devant la même synagogue tuant 19 personnes et faisant 30 blessés. Présenté dans un premier temps comme un accident, l’enquête révéla rapidement qu’il s’agissait d’un attentat kamikaze. La fusillade du 9 mai 2023 est cependant le premier attentat à proximité de la Ghriba perpétré pendant le pèlerinage annuel, à l’occasion de la fête de Lag Ba’omer, après Pessah, depuis 1985.
Société
Tunisie. Fusillade à la synagogue de Djerba

Au moins quatre personnes ont été tuées après une fusillade ce mardi soir à proximité de la synagogue de la Ghriba de l’île de Djerba ( Est de la Tunisie) où avait afflué des centaines de pèlerins.
Selon le ministère de l’intérieur tunisien, deux agents de sécurité et deux fidèles ont été tués et quatre autres personnes ont été blessées par un gendarme. Ce dernier a d’abord tué un de ses collègues qu’il a délesté de ses munitions pour ensuite ouvrir le feu sur les agents chargé de la sécurité des lieux et la foule avant d’être abattu.
De son côté, le ministère des affaires étrangères a précisé que « les victimes parmi les visiteurs sont de nationalité tunisienne ( 30 ans ) et française 42 ans ».
La synagogue de Djerba qui est la plus ancienne d’Afrique est un haut lieu du culte judaique en Afrique du nord.
Pour rappel le 11 avril 2020, un camion-citerne de gaz naturel bourré d’explosifs sautait à 9 h 35 devant la même synagogue tuant 19 personnes et faisant 30 blessés. Présenté dans un premier temps comme un accident, l’enquête révéla rapidement qu’il s’agissait d’un attentat kamikaze.
Société
Algérie. Cas de tuberculose au sein des camps de réfugiés subsahariens
Cacophonie institutionnelle

Décidément, la communication transparente n’a jamais été le fort des autorités algériennes.
Soit, elles se murent dans un silence assourdissant, soit elles se produisent une information spontanée qui a vite fait devirer à la cacophonie après des remontrances de la tutelle quand un sujet sensible est porté sur la place publique.
L’affaire de l’apparition de cas de tuberculose au niveau de certains camps de réfugiés subsahariens, ne déroge pas à la règle. C’est une énième preuve de cette gestion consternante. En effet et comme indiqué par adn-med.com le 06/05/2023, les services de la wilaya d’Alger, avaient officiellement fait état, vendredi dernier, de foyers de tuberculose dans les camps de Blida et Alger. Des structures de la santé nous apprenaient même que des cas contaminants refusaient les soins et les traitements proposés. 72h plus tard, soit ce lundi, ce sont les services du ministère de la Santé et de la population, qui viennent apporter un démenti catégorique aux services sanitaires de la wilaya d’Alger. « Nos services ( ministère de la santé, NDLR), affirment et assurent qu’aucun cas de tuberculose n’a été répertorié », est-il précisé. « La wilaya Alger n’a détecté aucun cas de tuberculose parmi les migrants ».
Le ministère de la santé, rappelle dans ce sens, que les derniers cas enregistrés remontent à 2022, où selon la même source, cinq cas avérés ont été diagnostiqués à Meftah et Bouinan, deux localités relevant de la wilaya de Blida ( 50 kilomètres à l’ouest d’Alger). Cette cacophonie en matière de communication institutionnelle n’est pas la première du genre, loin s’en faut. Durant la pandémie du Covid-19, les services du ministère de la Santé, se sont tristement illustrés par des communiqués hasardeux, à la limite de l’amateurisme d’Etat, tentant vainement de minimiser l’ampleur des infections. En 2018, les mêmes services, lors de l’épidémie de choléra qui avait touché la régions de Bouira et Tipaza, avaient également tenté de démentir les autorités sanitaires locales. Il aura fallu l’intervention des services de l’Institut Pasteur d’Alger ( IPA), pour confirmer les faits et amener le ministère de la Santé à opter pour le mutisme.
R.B
Société
Un jeune homme mortellement touché par un tir de carabine à Biskra ( vidéo)

Un drame effroyable s’est produit ce samedi matin dans la wilaya de Biskra ( 460 kilomètres au sud-est d’Alger). Un jeune homme âgé de 28 ans, répondant aux initiales A.S, a été mortellement touché par une balle de fusil de chasse, au cours de d’une fête de mariage.
Ainsi, et comme le montre la vidéo amateur tournée au moment des faits, une personne était en train de charger les cartouches de sa carabine pour tirer en l’air. Le premier coup, a été tiré sans conséquences mais le second a mortellement touché au visage la victime.
Suite à ce drame, les services de sécurité ont immédiatement ouvert une information judiciaire et placé le porteur de fusil en détention provisoire, indiquent des sources locales.
Aux cours de cérémonies festives, ces genres de manipulations, aux cours desquels il n’est pas rare d’enregistrer des accidents dramatiques, participent d’une pratique sociale qui valorise celui qui exhibe l’arme la plus puissante et qui tirer le plus de coups de feu, y compris comme c’est le cas ici à balles réelles.
R.B
Société
Maroc : le drame des abandons scolaires

Le bilan rendu public jeudi 4 mai, par le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports donne un aperçu global satisfaisant pour ce qui est du préscolaire qui connait une progression appréciable. Les indicateurs de performance de l’école qui permettent d’évaluer l’aspect qualitatif du secteur évoluent positivement mais l’abandon scolaire stagne.
Un fléau social
L’abandon scolaire est l’un des problèmes que redoutent tous les gouvernements. C’est aussi le plus délicat qu’ait à gérer le ministre marocain Chakib Benmoussa qui a élaboré une ambitieuse feuille de route pour la période 2022-2026 en vue d’atteindre une école performante et de qualité.
En effet, ce phénomène, quand il perdure et/ou se massifie, est un handicap à plusieurs impacts. Il prive le jeune de compétences pouvant assurer son insertion sociale, provoquant ainsi un déficit économique à la collectivité. Il peut générer des déviances sociales préjudiciables au concerné et à la communauté ; le jeune perdu de vue par le système éducatif sortant des radars des instances d’évaluation et de programmation des politiques publiques devient une inconnue sociale difficilement intégrable dans un mise en perspective du pays.
Sur un total de 8.863.234 élèves inscrits dans le Royaume, les abandons, toutes catégories confondues, sont de 334.664 pour l’année scolaire 2021/2022, un chiffre quasiment identique que ceux de 2019/2020 (331.558 ). Le ministère assure vouloir réduire d’un tiers ces échecs en 2026. Un vrai défi si l’on observe la stagnation du nombre de ces cas depuis plusieurs années.
La généralisation de l’enseignement progresse
Domaine positif : la généralisation de l’enseignement qui avance dans les cycles primaire et secondaire (collége.).
Une évolution identique a été relevée dans le cycle secondaire qualifiant qui a vu le taux de scolarisation atteindre 76.9 % en 2022/2023 contre 75.7 % l’année précédente. Cette courbe ascendante est également constatée pour l’enseignement préscolaire. La préscolarisation des 4-5 ans est de 76.2 % en 2022/2023 contre 72 % en 2021/2022, soit une progression de près de 4%, ce qui est considérable.
Selon le ministre, cette amélioration est essentiellement due à l’augmentation de l’offre scolaire en milieu rural qui a bénéficié du soutien de l’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH) et de la gestion déléguée qui permet de décentraliser les centres de décisions sur un certain nombre de dossiers.
Il demeure que le spectre de l’abandon scolaire pèse toujours sur la jeunesse marocaine et, du même coup, sur les politiques de développement national qui souffrent du manque de statistiques précises quant à la situation effective de ces sujets. Or l’identification des statuts des différentes catégories d’âge est la seule manière d’ajuster les mobilisations des moyens de l’Etat à la réalité de la composante sociologique de la nation.
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