GUERRE EN UKRAINE : LA FILLE DU PATRON RUSSE DE CHELSEA CONTRE POUTINE
Le milliardaire russe Abramovitch, patron du célèbre club de football londonien de Chelsea n’avait pas besoin de la sortie de son héritière de fille Sofia en ce moment. Cette dernière a en effet détourné sur son compte instagram l’un des messages de la propagande de Moscou qui tourne sur la toile et qui dit : « La Russie veut la guerre avec l’Ukraine ». Sauf que Sofia Abramovitch a barré le mot Russie pour écrire Poutine au-dessus. Et, pour faire bonne mesure, la jeune femme, âgée de 27 ans, ajoute un commentaire accablant le président russe où elle explique : « Le plus gros et le plus efficace des mensonges de la propagande du Kremlin est que la majorité des Russes sont derrière Poutine. » Sous le commentaire on peut voir une photo de Poutine dans un panneau représentant un sens interdit.
Abramovitch était déjà dans le viseur des services de la police britannique qui envisageaient de lui interdire l’accès sur leur sol en tant qu’oligarque proche de Poutine, chose qu’il tente de nier. Jusque-là, le milliardaire voyageait avec un passeport israélien qui lui donne un droit de séjour de six mois en Grande Bretagne. Son cas devrait être tranché par le ministère de l’intérieur dans les prochains jours.
Ce samedi soir tard dans la soirée, on apprenait qu’Abramovitch a décidé qu’en attendant les résultats de l’enquête à laquelle il est soumis, il cédait la gestion du club au profit du conseil d’administration de la fondation de Chelsea. On peut lire dans son communiqué : « … J’ai toujours pris des décisions en ayant à cœur le meilleur intérêt du club. Je reste attaché à ces valeurs. C’est pourquoi je confie aujourd’hui aux administrateurs de la Fondation caritative de Chelsea l’intendance et le soin du Chelsea FC. Je pense qu’ils sont actuellement les mieux placés pour veiller aux intérêts du club, des joueurs, du personnel et des supporters.”
On ne sait pas si la sortie de Sofia servira la cause du père en Angleterre. En revanche, on peut être sûr qu’en Russie, la polémique de la fille n’arrangera pas le cas du géniteur.