

Sports
MONDIAL : FERVEUR POPULAIRE ET CALCULS POLITIQUES EN AFRIQUE DU NORD
S’il y a bien un domaine où pouvoirs et sociétés d’Afrique du nord se rejoignent, pour des raisons différentes voire opposées, c’est le football. Il n’est que de voir les moyens logistiques mis par les gouvernements à la disposition des supporters à chaque déplacement pour saisir l’intérêt que ces derniers accordent au sport roi.
De leur côté, les citoyens, notamment les jeunes, sevrés de reconnaissance, de loisir et, bien souvent, de projet professionnel rêvent leur vie à travers celles des joueurs.
À l’exception notable de l’équipe du FLN qui relayait un combat de libération nationale, ce surinvestissement officiel n’a pas toujours été mis en avant, en tout cas pas à un tel niveau, à une époque où les régimes avaient, d’une manière ou d’une autre, mis leur peuple sous emprise.
La Tunisie de Tarek Diab qui avait fait sensation en 1978 en Argentine fut félicitée par Bourguiba avec un brin d’emphase propre au personnage, mais de la même façon que l’aurait fait tout chef d’État saluant une performance bienvenue, surtout si elle n’est pas forcément attendue.
En 1982, l’Algérie qui comptait en Espagne les Fergani, Dahleb, Belloumi, Bensaoula et autres Madjer avait été spoliée d’une qualification certaine au tour suivant à la suite d’un arrangement indigne passé entre l’Allemagne et l’Autriche. Les supporters avaient légitimement accusé le coup, mais il n’y eut pas de commentaires officiels contre ce qui resta dans les annales de la Coupe du monde comme « le match de la honte ».
En 1986, quand le Maroc avait passé le premier tour au Mexique, on a appris, bien après la compétition, que le roi Hassan II avait tenu à parler personnellement aux joueurs avant le match mais l’appel resta dans l’intimité des vestiaires.
On se surprend à imaginer les réactions des dirigeants politiques d’aujourd’hui si un pays nord-africain venait à être victime d’un scandale comme celui de Gijon qui élimina si injustement l’Algérie.
Les sélections des trois pays sont soumises à une telle sollicitation de la part des officiels que cette forme de conditionnement en devient invalidante pour les joueurs qui, en plus de la pression sportive, doivent gérer une charge politique pour laquelle ils ne sont pas tous préparés. Les déclarations en appelant à l’honneur national avant chaque rencontre émanant des responsables civils et militaires algériens ont joué, au moins en partie, un rôle dans la débâcle des Fennecs lors de la dernière CAN et celle d’hier soir. Nous connaissons tous des joueurs qui ne reproduisent pas leurs réussites de club en équipe nationale mais lorsque la stérilité frappe d’un coup toute une génération de footballeurs talentueux et efficaces, il se peut que cette soudaine stérilité ait aussi des causes extra-sportives.
Les capés de ces trois équipes, dans leur grande majorité, sont nés en Europe et ont la double nationalité. S’ils se retrouvent dans l’une des sélections nord-africaines, c’est souvent parce qu’ils n’ont pas été retenus dans celles de France, de Belgique, de Hollande… Le chauvinisme qu’on attend d’eux ne fait pas nécessairement partie de leur adn social et donc aussi sportif.
Est-ce à dire que tous ces joueurs vivent cet engagement de second choix comme un challenge au rabais ? Nullement. Une fois sélectionné, le footballeur sait qu’une partie de sa carrière dépend de ses prestations en équipe nationale. Par ailleurs, l’environnement familial contribue peu ou prou à la sensibilisation au devoir de reconnaissance envers une patrie demeurée lointaine et abstraite.
Mais soumettre des jeunes qui, en général, ne parlent ni l’arabe ni l’amazigh et qui ont dû apprendre par la phonétique les hymnes nationaux de leur pays, aux incantations d’un imam affecté à l’invocation de la baraka, y compris dans les avions, est au minimum grotesque et au pire déstabilisant. Que dire alors des posts partagés sur les réseaux sociaux, des manchettes de journaux voire de prêches de mosquées qui vilipendent un joueur qui a embrassé sa compagne devant les paparazzis !
En équipe nationale, le sélectionné se voit assigner une mission qui dépasse et écrase ses qualités sportives. Il doit gagner pour valoriser un régime que l’illégitimité et/ou le bilan disqualifie sur la scène internationale.
Le sélectionneur de l’équipe d’Algérie a tout fait pour ne pas se laisser vampiriser par la gloutonnerie politique des dirigeants. Peine perdue. Sa photo a longtemps barré le portail de l’agence de presse officielle APS qui distille la propagande du pouvoir algérien. N’a-t-on pas entendu le chef de l’état-major de l’armée, jusque-là connu pour sa retenue, alléguer que l’Algérie était la cible d’attaques concertées car ses ennemis étaient jaloux de la nation rassemblée après la victoire de son équipe lors de la Coupe « arabe » ? Le message est clair : le pouvoir politique doit être étalonné au même niveau de respect et de crédibilité qu’une sélection nationale qui a failli battre le record d’invincibilité de l’Italie de Roberto Mancini avant de s’effondrer au Cameroun lors de la dernière CAN et d’entamer une probable traversée du désert après son éviction de la coupe du monde 2022.
Au Maroc, la manipulation politique est importante mais elle n’égale pas l’exaltation algérienne. D’une part les Lions de l’Atlas n’ont pas atteint le palmarès de leurs voisins de l’est ; d’autre part, la situation actuelle du régime chérifien est, malgré tout, moins critique que celle de son éternel ennemi.
On peut d’ailleurs trouver surprenant que de tous les dirigeants nord-africains, celui qui investit le moins son équipe de football et, de façon plus générale, le sport, est le Tunisien Kaïs Saïed dont le pays traverse pourtant des crises institutionnelle et socio-économique particulièrement aigues. La raison à cette indifférence est simple : le président tunisien est insensible à tout ce qui est étranger à ses certitudes, seuls déterminants qui inspirent et guident sa démarche.
Quel est l’impact de ces instrumentalisations sur les trois pays ?
Elles sont importantes pour les clientèles des régimes et quasi nulles sur les foules. C’est dans les tribunes des stades que sont partis les premiers slogans – qu’ils aient par ailleurs été suscités ou non – de l’insurrection citoyenne de février 2019. C’est des gradins du complexe sportif Mohamed V de Casablanca que furent lancés chaque week-end les messages de soutien aux manifestants algériens alors que le Makhzen avait tout fait pour rendre le royaume réfractaire à la contagion contestataire. C’est enfin lors d’un match opposant l’équipe des Forces armées Royales (FAR) au club de FES qu’éclatèrent de violents heurts dans un contexte social sous haute tension (Voir adn-med du 14 mars. Maroc. Violences sociales : plus de 160 blessés et autant d’interpellations dans un stade).
Lors de la dernière Coupe « arabe », les supporters et les joueurs des trois pays ont affiché une cordialité exemplaire alors que les officines algériennes et marocaines s’étaient mobilisées pour répandre leur fiel sur la toile.
Si les gouvernants et les peuples célèbrent les victoires de leurs équipes nationales avec la même expansion, c’est rarement pour les mêmes raisons. Les premiers confisquent une image sportive pour masquer les turpitudes de leur gestion, les deuxièmes vivent par procuration des succès dont les dirigeants ont amputé leurs existences.
Sports
En détention depuis 8 mois, l’ancien président de le JSK en grève de la faim

Chérif Mellal, l’ancien président du club emblématique de la Jeunesse Sportive de Kabylie détenu arbitrairement depuis 8 mois a décidé d’observer une grève de la faim illimitée depuis le 31 aout.
Relation fusionnelle avec le public
Portant à bout de bras un club repère d’une région rebelle, Cherif Mellal fut la cible des services de sécurité depuis que le pouvoir algérien avait pris la décision de mettre sous le boisseau toute forme de contestation populaire après l’essoufflement du mouvement citoyen de février 2019. Privé de sponsors, Cherif Mellal mettra ses propres deniers au service de son équipe et investira les villages kabyles pour les sensibiliser au devoir de solidarité afin de faire vivre le team qui fut l’un des piliers de la restauration d’une identité assumée par toute une population. La diaspora kabyle suivra cet homme impétueux et insensible aux avertissements et menaces et pourvoira au financement des déplacements de la JSK qui, malgré un arbitrage scandaleux remportera le titre national et atteindra la finale de la coupe d’Afrique des clubs champions. L’homme, assimilé au combat sportif et identitaire qu’il incarnait était dans une relation fusionnelle avec la population toute catégorie sociale et sensibilité politique confondues et, plus particulièrement, la jeunesse kabyle que le régime ne désespérait pas de domestiquer. Le pouvoir ne pouvait supporter pareil défi.
Justice aliénée
Inculpé dans un premier temps pour « appartenance à un groupe terroriste et atteinte à l’unité nationale », Chérif Mellal se verra poursuivi dans une seconde affaire concernant une prétendue gestion délictueuse de ses activités commerciales qui remonterait à plusieurs années. Montage classique des justices aliénées par le despotisme politique des dirigeants autocratiques. Bien qu’aucune pièce ne soit venue étayer ces accusations, Chérif est mis en détention préventive depuis 8 mois.
Comme dans de nombreuses affaires pénales traitées par la justice algérienne qui ont en réalité des soubassements politiques, les demandes de liberté provisoire sont refusées et la défense découvre souvent que les délais de détention sont prorogés lors d’audiences qui se tiennent à son insu.
Les violations récurrentes des lois qui ont conduit Chérif Mellal à se mettre en grève de la faim malgré une santé précaire dégradée par un diabète.
Après avoir observé un silence total depuis cette incarcération, les membres de la famille Mellal ont rendu publique ce vendredi leur position à travers laquelle ils font état des injustices patentes qui frappent leur parent. « Depuis son arrestation, en accord avec lui et ses avocats, notre famille a observé la réserve et a évité toute polémique ou instrumentalisation de son cas ainsi que toute médiatisation susceptible de perturber le bon déroulement de l’enquête, malgré les diffamations et les attaques dont il a été l’objet, avec certaines parties utilisant son nom à des fins qui ne nous concernent en rien », lit-on dans le communiqué.
Une vigilance qui n’a pas suffi
Chérif Mellal qui exhibait sur le terrain l’emblème amazighe ne cachait pas la dimension culturelle et sociétale liée à l’histoire du club qu’il présidait. Pour autant, il a toujours veillé à tenir son staff reste à l’écart des chapelles partisanes qui, directement ou implicitement, s’employaient à l’impliquer dans leurs discours et objectifs. Une précaution qui n’a pas suffi à le protéger de l’appartenance « à un groupe terroriste », une accusation qui frappe tout citoyen qui affiche une attitude ou exprime un propos non conforme au chloroforme politique qui s’abat sur l’Algérie et, plus spécialement, sur la Kabylie. Une Kabylie dont le club qui a porté la revendication amazighe auprès de la jeunesse est désormais réduit à une troupe de dociles fonctionnaires en rupture de ban avec son public.
Sitôt mis en ligne le communiqué de la famille Mellal a embrasé la toile. Signe qu’en dépit du putsch dont il fut victime et de l’embargo médiatique mis sur son dossier, Chérif Mellal reste le président moral de la JSK.
Sports
Le tour cycliste du Maroc au centre d’une polémique

Comme d’autres compétitions sportives organisées au Maroc ou en Algérie, le tour cycliste du Royaume qui doit se dérouler du 14 au 23 septembre risque de confirmer une règle polémique désormais bien établie.
La première étape programmée de Layoune à Tarfaya, un trajet situé dans le Sahara occidental, fait évidemment débat. L’Algérie et l’Afrique du Sud, soutiens inconditionnels du Polisario, ont décidé de boycotter l’épreuve soumise à l’approbation de l’Union cycliste internationale ( UCI ) qui n’a pas encore fait connaitre sa décision.
Les réactions algérienne et sud-africaine ont aussitôt provoqué l’ire des médias marocains qui accusent les deux nations de vouloir politiser une compétition sportive organisée, jure le quotidien pro-gouvernemental l’Opinion, dans l’unique « but de venir concourir dans un esprit de pure sportivité, tout en découvrant de la plus belle manière l’un des plus beaux pays du continent et de constater de visu le niveau de développement auquel il est parvenu. » Le quotidien ne manque cependant pas de rebondir sur le refus de participation de l’Algérie « tout juste humiliée par les BRICS qui ont opposé un niet catégorique à sa candidature, l’Algérie, championne continentale de la mal-gouvernance et de la gabegie dans la gestion de la chose publique qui aurait tout à perdre et rien à gagner au niveau sportif comme politique de sa participation au Tour du Maroc. » Une charge bien politique qui n’empêche pas le quotidien de signaler que « le Maroc, anticipant cette tentative de sabotage, a invité les trois meilleurs pays du continent, satisfaisant ainsi aux règlements de l’UCI, laquelle a toujours prôné la nette distinction entre le sport et la politique. »
Lors de la CHAN 2022, organisée à Constantine, le pouvoir algérien avait invité le petit fils de Nelson Mandela, lequel avait prononcé, lors de la cérémonie d’ouverture, un discours anti-marocain. Les Lions de l’Atlas n’ayant pas été autorisés à rejoindre la capitale de l’est algérien par un vol direct de la Royal Air Maroc pour cause d’interdiction du survol de l’espace aérien algérien des aéronefs marocains depuis la rupture des relations diplomatiques décidée par Alger en aout 2021, n’avaient pas pris part au tournoi.
En décembre 2021, la CAN de handball qui devait être organisée par le Maroc au Sahara occidental avait été reportée à la suite de protestations de l’Algérie avant d’être être finalement attribuée à l’Egypte.
Entre l’Algérie et la Maroc, le sport n’a pas fini de provoquer des étincelles, chaque pays accusant l’autre de politisation d’un domaine censé rassembler les peuples
Reste à attendre la position de l’UCI qui doit être rendue publique dans les tous prochains jours.
Sports
Mondial féminin : l’Espagne championne du monde face à l’Angleterre

L’Espagne qui a battu ce dimanche l’Angleterre, donnée favorite de cette finale, par 1 à 0 est devenue championne du monde de football pour la première fois de son histoire après treize longues minutes de prolongations suite à des arrêts de jeu. Le score était acquis à la première mi-temps après un tir croisé de la capitaine Olga Carmona qui fit mouche à la 29éme minute.
Malgré la possession de balle espagnole, les Anglaises se sont créé des occasions franches mais elles butèrent toutes sur une gardienne espagnole des grands jours. La Roja était pourtant arrivée dans ce tournoi sous tension ; les joueuses contestant leur entraineur Jorge Vilda.
La présence de ces deux nations en finale ne doit rien au hasard. En Europe, l’Angleterre et l’Espagne sont les pays où les plus grands efforts ont été accomplis pour le football féminin.
Cette édition organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande a vu une affluence record du public. Une ferveur populaire qui devrait permettre un nouvel élan pour le football féminin dont les médias, les sponsors et les staffs attendent qu’il redonne une image plus apaisée d’un football trop souvent dégradée par les violences des supporters ultras qui imposent leurs radicalités aux directions des stades et des clubs.
Samedi la Suède, venue à bout à Brisbane de l’Australie par le score de 2 buts à 0, s’est emparée de la troisième place, montant ainsi pour la cinquième fois sur le podium.
L’Espagne succède aux Etats-Unis tenant du titre. Arrivées comme grandes favorites de la compétition les Américaines ont été sorties par la Suède en huitième de finale après une séance de tirs aux buts.
Sports
Mondial féminin : l’Angleterre sort l’Australie et rejoint l’Espagne en finale

L’Angleterre championne d’Europe en titre a éliminé l’Australie, pays organisateur, par 3 buts à 1 ce mercredi dans un stade olympique de Sidney chauffé à blanc et où les 75 000 spectateurs auront porté jusqu’au bout leur équipe menée par une Sam Kerr des grands jours.
Les lionesses rejoignent l’Espagne qui est venue à bout la vielle de la Suède par le score de 2 buts à 1.
Les deux finalistes joueront ce dimanche pour la première fois de l’heure histoire une finale du mondial FIFA.
Sports
Boxe. Le Maroc champion d’Afrique

Le Maroc vient d’être sacré champion d‘Afrique de boxe pour l’édition 2023 qui s’est déroulée à Yaoundé ( Cameroun ) et qui a rassemblé 35 pays. Le royaume a présenté 18 pugilistes dont 10 messieurs et 8 dames.
L’équipe nationale marocaine a remporté huit médailles d’or, deux d’argent et trois en bronze. Une compétition où les femmes ont brillé.
Sans surprise, la championne du monde Khadija El Mardi (81 Kg) s’est octroyé la plus haute marche du podium juste après le sacre de Widad Bartal qui avait offert au royaume sa première médaille d’or dans la catégorie (54 Kg), en venant à bout de l’Algérienne Fatima Zohra Abdelkader.
Longtemps éclipsé par des sports comme le football avec la célèbre coupe d’Afrique des nations, le CAN , le handball ou la course fond où les Kenyans et les Ethiopiens se distinguent depuis plusieurs décennies dans les grands rendez-vous mondiaux, la boxe africaine connait ces dernières années un vrai engouement qui offre des rencontres de plus en plus relevées. ,
Un progrès qui se vérifie par la qualité des pugilistes africains aux jeux olympiques.
Sports
Coupe du monde femmes : la France éliminée par l’Australie aux tirs aux buts

Comme en 2015, la France d’Hervé Renard quitte le mondial femmes sans accéder aux demi- finales. Le match disputé ce samedi matin à Brisbane fut irrespirable. Après un match nul ( 0-0 ), ce fut une interminable séance de tirs aux buts qui qualifia l’Australie.
Devant 50 000 spectateurs acquis à sa cause, les Australiennes, malmenées en première période, se sont ressaisies après la mi-temps pour littéralement étouffer leurs adversaires. Plus robustes et mieux organisées, elles auraient pu scorer à plusieurs reprises devant des Françaises fébriles et émoussées.
Seule la capitaine et vétérante Wendy Renard a pu tirer son épingle jeu par son calme et la qualité de ses relances. Une sérénité qui n’a pas suffi pour rassurer ses coéquipières pressées de se débarrasser du ballon. Le recours à de grands centres dans la surface de réparation fut une aubaine pour une défense australienne athlétique et appliquée.
Après les prolongations la série des cinq tirs aux buts ne départagea pas les deux équipes. Ce n’est qu’au septième tir que les Australiennes ont pris le dessus. Pourtant, la gardienne remplaçante lancée quelques minutes avant la fin des prolongations par Hervé Renard en prévision de cette épreuve avait réussi deux superbes arrêts. Insuffisant pour compenser les ratés de Selma Bacha, Eve Perisset, Kenza Bali et Vicky Becho.
L’Australie accède logiquement en demi-finale pour la première dans le Mondial.
Sports
Mondial féminin : la France sort le Maroc par 4 à 0

Les Lionnes de l’Atlas, fébriles et peu inspirées, se sont lourdement inclinées face à une France qui a maitrisé la rencontre dès le début. Les tricolores ont scoré à trois reprises en première mi-temps ( 15éme, 19éme et 22éme minutes) avant que la revenante Eugénie le Sommer aggrave la note en deuxième période. La France affrontera l’Australie, pays organisateur, en quart de finale.
Après les éliminations de l’Allemagne et les USA double tenante du titre les Françaises peuvent commencer à penser au sacre final.
Sports
Mondial 2030 : le Maroc postule pour une co-organisation avec l’Espagne et le Portugal

Porté par les succès de son équipe nationale hommes au Qatar et la qualification des Lionnes en huitième de finale, le Maroc qui entend cultiver son statut de leader africain vient de faire savoir qu’il a officiellement postuler auprès des instances footballistiques internationales pour co-organiser avec l’Espagne et le Portugal la coupe du monde 2O30.
Dans cette perspective, une note d’orientation du projet de loi de Finances (PLF) concernant de l’exercice 2024, a été transmise à l’ensemble des membres du gouvernement pour identifier les paramètres pouvant porter cette candidature.
Pour rappel le Roi Mohammed VI avait officiellement informé les participants à l’Assemblée générale de la CAF, tenue le14 mars 2023 à Kigali, de la décision du royaume chérifien de se porter co-candidat avec l’Espagne et le Portugal pour l’organisation du Mondial 2030.
Sports
Mondial féminin : le Maroc affrontera la France en huitième de finale

C’est quasiment une répétition de la coupe du monde de football homme, où le Maroc avait affronté la France en demi-finale au Qatar, qui se profile avec le mondial femmes. Cette fois, les deux nations seront opposées en huitième de finale le mardi 8 aout. Les lionnes de l’Atlas qui avaient laborieusement commencé leur mondial sont venues à bout de la redoutable Colombie par le score de 1 à 0. De leur côté, les Françaises qui avaient battu le Brésil ont arraché leur qualification après avoir largement battu les Panaméennes par 6 à 3. La première surprise de cette épreuve est arrivée avec l’élimination de l’Allemagne, une des équipes favorites de ce championnat.
C’est la première fois que les Marocaines atteignent ce stade de la compétition sportive la plus suivie. L’Etat marocain qui se voit salué pour la qualité des structures mises au service du développement du sport en général et féminin en particulier doit aussi gérer une polémique soulevée par l’un de ses joueuses qui, pour la première fois, a décidé de porter le hidjab dans une coupe du monde de football. Une posture à travers laquelle plusieurs observateurs voient une manœuvre du pouvoir politique marocain inspirée par des considérations qui n’ont pas fini de soulever débats et spéculations ( voir adn-med du 31 juillet )
Sports
Une marocaine voilée à la coupe du monde féminine : une décision qui interroge

Pour la première fois une joueuse de sélection nationale a porté le hidjab dans la coupe du monde de football féminine. La marocaine Nouhaila Benzina s’est présentée sur le terrain avec un foulard blanc qui lui couvre la chevelure lors du mondial des femmes qui se déroule en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Un sujet qui divise
Les milieux politiques restent divisés sur cet accoutrement. Certains observateurs y voient un signe de tolérance qui permet à d’autres cultures d’être visibles dans des compétitions où peut s’émanciper la femme musulmane. D’autres dénoncent une intrusion de l’islamisme dans un domaine qui rassemble et promeut parce qu’il a su se protéger de toute propagande politique ou religieuse. Ces derniers en veulent pour preuve le fait que partout où ils sont au pouvoir, les intégristes musulmans interdisent la pratique du sport pour les femmes quand ils ne les cloitrent pas dans le domicile conjugal.
La France a opposé un refus catégorique au port du voile dans ses stades mais des pays anglo-saxons l’autorisent. La position française remet, une fois de plus, au centre des discussions le principe de laïcité dans un pays qui accueille les jeux olympiques dans une année.
La décision marocaine fait débat
Pour plusieurs observateurs, le fait que ce soit une marocaine qui ait porté ce signe religieux pour la première fois interroge. En effet, le Royaume chérifien n’est pas connu pour être particulièrement permissif vis-à-vis des fondamentalistes. Ces observateurs estiment qu’il est peu probable que la fédération royale marocaine de football ait accepté ce voile sans l’accord voire la suggestion sinon l’instruction des autorités politiques.
Pour ces commentateurs, ce sur quoi il peut y avoir débat, ce sont les motivations qui ont présidé à cette décision. Certains assurent que l’objectif serait de manifester le mécontentement du Palais à l’endroit de la communauté internationale qui tarde à prononcer globalement son soutien à la position du Maroc sur la question du Sahara. Le port de ce voile serait une manière de signifier son agacement en faisant valoir sa capacité de nuisance dans une compétition planétaire. Rabat a déjà recouru avec succès à ce stratagème contre Madrid en laissant les migrants subsahariens arriver massivement sur les possessions espagnoles de Ceuta et Melilla. Un déferlement que des experts s’accordent à considérer comme un élément non négligeable dans le spectaculaire revirement du gouvernement Sanchez sur son ancienne colonie.
D’autres interprètent cette opération comme une volonté du Maroc de se poser en pays qui pourra, le moment venu, intervenir pour faire entendre sa voix contre les Frères musulmans dans des conjonctures politiques où ce mouvement deviendrait plus nocif. Ces analystes rappellent que c’est parce que Hassan II a toujours su jouer de la fibre religieuse qu’il a pu imposer l’abandon du voile aux deux collégiennes d’ascendance marocaine qui furent à l’origine de la première grande polémique sur le port du hidjab à l’école en France.
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