Algérie : Khaled Drarni déplore une ISTN injustifiée
Le représentant de Reporters sans frontières ( RSF), Khaled Drarni, est, à son insu, sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire national ( ISTN). Il n’a donc pas pu se rendre en Espagne, afin de recevoir un prix décerné par le Committed optimists awards. C’est via son compte Twitter que l’ex journaliste de Radio M et fondateur du site d’information Casbah-news, a indiqué qu’il était bloqué en Algérie. « Une interdiction de sortie du territoire national (ISTN), m’empêche d’aller à Madrid ce 8 mai pour recevoir le prix « Anoche tuve un seño » de la liberté de la presse qui m’a été décerné par l’organisation espagnole Committed optimists awards », a-t-il déploré. Et de préciser que la « loi dispose qu’une ISTN a une durée de 3 mois, renouvelable une fois. Prise à mon encontre en mars 2020, elle continue d’être appliquée en mai 2023 ». Cette omission, que certains observateurs n’hésitent pas de qualifier de « volontaire ». de la levée de l’ISTN, renseigne encore une fois sur l’acharnement dont sont victimes certains journalistes et opposants au régime algérien. Pour rappel, mercredi dernier, Khaled Drarni, en sa qualité de représentant de Reporters sans frontières, RSF avait remis une lettre en main propre au chef de l’Etat algérien, dans laquelle cette ONG, intercédait en la faveur de la libération d’El Kadi Ihsane et de l’arrêt des poursuites engagé es contre le groupe interface média qu’il fait fondé. Invité à commenter l’échange qu’il avait eu avec Abdelmadjid Tebboune, Khaled Draeni a déclaré que l’échange était courtois et qu’il était optimiste ( voir adn-med du 03/05/2023).
R.B
