jeudi, novembre 30, 2023
Société

Concours aux grandes écoles françaises: les Marocains leaders nord-africains.

Cette année encore, 40 étudiants marocains ont conquis leurs places parmi les 60 mises en jeu dans le concours d’accès à l’Ecole polytechnique française. Venant loin derrière, la Tunisie a pu placer 10 étudiants et l’Algérie un. 

Cela fait maintenant plusieurs années que les postulants marocains qui bénéficient d’un établissement public, les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)  et d’autres structures privées dédiées au même objectif, représentent le plus fort contingent à intégrer les prestigieuses institutions françaises. Cette excellence se retrouve dans les grandes entreprises. Karim O. et Nassim M. sont deux informaticiens algériens recrutés par une multinationale pour le premier et une start up qui évalue les performances environnementales de certains chantiers pour le second. Les deux employés assurent que leurs responsables respectifs sont marocains. A noter que ces classes préparatoires existent aussi en Tunisie. 

Le recul de l’Algérie dans ces compétitions est tout aussi spectaculaire. Dans les années 90 déjà, l’ambassadeur algérien à Paris, le défunt Mohamed Ghoualmi avait alerté sa hiérarchie ( le ministère des affaires étrangères ) sur le déclin progressif de son pays dans les grandes écoles françaises. Il signalait dans sa fameuse note que jusqu’au début des années 80, le nombre d’étudiants algériens présents dans les grandes écoles françaises était quatre fois supérieur à celui des marocains et tunisiens réunis. 

Un bémol à la suprématie marocaine.  Ces succès sont obérés par le fait que très peu de cadres reviennent au pays une fois leur diplôme en poche.  

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