Football. Le Maroc organisera la CAN 2025
Ce mercredi, le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), au Caire, a décidé de l’attribution de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) pour les éditions 2025 et 2027. La 35e édition de la compétition a été confiée au Maroc, tandis que la suivante, une première dans l’histoire de la CAN, sera accueillie conjointement par le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie.
Si le Maroc a déjà organisé la CAN en 1988, c’est la première fois qu’un trio de pays, en l’occurrence le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, se voit ainsi confier l’accueil de ce tournoi. Ce choix est controversé dans la mesure où ces nations ne disposent pas de stades homologués en nombre suffisant. Il leur est donc arrivé de recevoir leurs adversaires sur des terrains d’autres pays. C’est ce qui s’est passé avec l’Ouganda qui a accueilli l’Algérie en juin dernier dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023 au stade Jopama au Cameroun.
L’Algérie, pour sa part, a choisi de se retirer de la course à l’organisation à la dernière minute. Cette décision a suscité la surprise parmi les supporters des Verts, même si des rumeurs circulaient depuis quelques jours à ce sujet.
Les spéculations concernant ce retrait subi vont bon train.
En premier lieu, il convient de souligner le changement à la tête de la Fédération algérienne de football. En effet, Walid Sadi a été élu président de la FAF il y a moins d’une semaine, succédant à Djahid Zefizef qui a démissionné après avoir échoué à se faire élire au Comité exécutif de la CAF.
La nouvelle équipe dirigeante a expliqué que ce désistement est motivé par « la nouvelle approche de la FAF relative à la stratégie de développement du football en Algérie ». Désormais, explique-t-on, cette instance concentrera ses efforts sur la réorganisation et la revitalisation du football en Algérie, tout en réaffirmant son engagement indéfectible en faveur du développement du football africain, a ajouté la fédération algérienne.
Selon le site algérien en ligne TSA, « le jeu de coulisses, c’est ce que l’Algérie ne maîtrise pas et il se trouve que, chez la CAF du moment, c’est l’élément le plus déterminant pour peser sur les décisions, des plus insignifiantes, comme la récusation d’un arbitre ou le report d’un match, aux plus lourdes, comme donc l’obtention ou non de l’organisation d’une compétition d’envergure ».
D’autres sources arguent que le nouveau président de la FAF, qui a été reçu par le chef de l’Etat le 25 septembre, a voulu éviter au pays un second échec comme celui qu’il a essuyé après sa demande précipitée d’adhésion aux BRICS.
